Parallèlement, d'autres confrontations plus sanglantes se déroulent à travers le pays, et notamment en Géorgie occidentale (Mingrélie, Abkhazie), où Zviad Gamsakhourdia reste toujours fort populaire. Les dernières tentatives de négociations commencées par le président de la république autonome d'Adjarie Aslan Abachidze se révèlent également inutiles. Annuaire indicatifs téléphoniques & liste d'indicatifs téléphoniques internationaux, Protection des données - Conditions d'utilisation - Remerciements/sources - Mentions légales, Appel inconnu ou manqué de l'État de Géorgie? La dernière modification de cette page a été faite le 16 juillet 2020 à 17:24. L'Adjarie, république autonome dirigée d'une main de fer par le dictateur local Aslan Abachidze, reste également hors du contrôle de facto du gouvernement central et celui-ci en profite pour s'allier avec lesdits groupes criminels organisés, mais aussi avec certaines entités turques[43] et même abkhazes[44]. Petit à petit, les petits business parviennent à s'établir en Géorgie, mais aucune compagnie importante ne réussit à se développer dans la région. La corruption devient également un problème important de l'administration de Chevardnadze. Les villes de Lesselidze et Gantiadi tombent bientôt aux mains des sécessionnistes, donnant aux Abkhazes une frontière directe avec la Russie[17]. Ainsi, de 920 crimes recensés en janvier 1994[46], le chiffre augmente jusqu'à 1 826 deux mois plus tard[47]. Les forces gouvernementales n'ont pas la possibilité d'accéder aux régions adjacentes à l'Abkhazie et ne peut ainsi envoyer des troupes lors de la reprise des hostilités contre les séparatistes abkhazes vers la mi-septembre 1993, menant à la chute de Soukhoumi et à la défaite décisive géorgienne face aux indépendantistes abkhazes. Très tôt, il établit des relations diplomatiques avec les États-Unis et échange des ambassadeurs avec Washington[Notes 4]. Gamsakhourdia continue de s'établir dans différentes régions de Géorgie occidentale, dont la Svanétie. Ainsi, lancée à un coupon pour un rouble[77], ce taux se transforme en 120 coupons pour un rouble (soit 10 000 coupons pour un dollar) en janvier 1994[74], puis 800 000 coupons pour un dollar en juin 1994[78] et 1 300 000 coupons pour un dollar en janvier 1995[79]. Or, ce taux de criminalité se présente comme un taux bien plus bas comparé aux années précédentes, ce qui mène l'administration à qualifier ces chiffres comme le début de la lutte du gouvernement contre le crime[48]. Bientôt, le pays sera grandement encouragé et peut-être même obligé de quitter la zone rouble par Moscou, ce qui mène le gouvernement à lancer l'utilisation du coupon en avril 1993[76]. (Indicatif +995), De Russie, Biélorussie, Géorgie, Kazakhstan, Moldavie, Tadjikistan, Ouzbékistan. Ce dernier parvient tout de même à s'accorder avec le gouvernement de Chevardnadze en mars 1993 et accepte de fournir des hommes à l'armée géorgienne pour combattre les sécessionnistes abkhazes. Indicatif pour appeler le/la/l' État de Géorgie, avec carte et renseignements de voyage pour le/la/l' État de Géorgie. Malgré ces précautions, aucun changement notable n'est aperçu et le gouvernement du conseil militaire décide de faire venir Edouard Chevardnadze depuis Moscou pour prendre en mains le destin du pays. L'un des pires épisodes de la crise financière se déroule notamment en mars 1993, résultat de l'arrêt par la Russie de payer les salaires géorgiens[75]. Alors que la politique ultra-nationaliste de Zviad Gamsakhourdia mène à l'isolement international de la Géorgie[Notes 3], Edouard Chevardnadze, grâce à sa réputation en tant qu'ancien chef de la diplomatie soviétique, parvient à éliminer ce comble. L'arrivée de Chevardnadze au pouvoir rassure certaines personnes grâce à sa réputation d'architecte de la perestroïka durant la période soviétique, mais les partisans de Zviad Gamsakhourdia restent nombreux. Comme beaucoup d'anciens États du sud, la Géorgie a vécu un régime de parti unique pendant une centaine d'années. Par exemple, tout au long du. Ses partisans restent nombreux à travers le pays et notamment en Mingrélie et en Abkhazie. L'entrée en force de la Constitution en octobre 1995 met fin à l'État de Géorgie. Le 31 août, un premier cessez-le-feu est adopté et un second, le 5 septembre suivant[4]. Ministère des Affaires étrangères de Géorgie. GE Alpha-2. Celle-ci se révèle être l'une des plus sanglantes attaques géorgiennes contre les Ossètes ; en effet, près de 80 % des habitations de la ville sont touchés par la bataille et les Géorgiens sont contraints de quitter la ville[13]. La situation change pourtant dramatiquement quatre jours plus tard avec la réponse agressive du gouvernement d'Edouard Chevardnadze, qui parvient à récupérer Abasha le 22 octobre[35] et Poti trois jours plus tard[36]. Mentions légales, Heure locale et informations relatives au décalage horaire État de Géorgie, Indicatif téléphonique de État de Géorgie. Parallèlement, les fidèles de l'ancien président géorgien s'organisent politiquement et proclame la restauration du « gouvernement légitime » le 2 septembre, reformant un Conseil suprême similaire à celui dirigeant la Géorgie entre 1990 et 1992, à Zougdidi[30]. Tenguiz Kitovani fait quant à lui une réapparition sur la scène politique géorgienne lorsqu'il rentre de sa résidence en Russie pour former une organisation politique critiquant la politique de Chevardnadze vis-à-vis de l'Abkhazie, le Front national pour la Libération de l'Abkhazie (FNLA)[51]. Chevardnadze prend la tête de l'entité, laissant à Tenguiz Kitovani la position de ministre de la Défense et chef de la Garde nationale[7] et Djaba Iosseliani restant influent auprès du gouvernement[8], tandis que Tenguiz Sigoua conserve sa place de Premier ministre[9]. Le taux de pauvreté augmente également, avec 89 % des familles vivant sous le seuil de pauvreté à la fin de 1992 (contre 75 % au début de la même année)[72]. Celui-ci ne parvient toutefois pas à satisfaire les besoins immédiats de la population géorgienne, telles que des réformes économiques, démocratiques et pro-indépendance, ce qui contribue en grande partie à la chute de sa popularité et à la formation d'une opposition de plus en plus puissante[2]. Sous le commandement de Tenguiz Kitovani, les troupes de la Garde nationales géorgienne prend Soukhoumi, la capitale abkhaze, le 19 août, et les combats s'étendent à travers toute la région[4]. Toutefois, la politique étrangère de Tbilissi doit principalement se concentrer sur Moscou en raison de l'influence russe sur le Caucase. Le taux des crimes commis à travers le pays se multiplie grandement après la fin de la guerre civile géorgienne. Après une courte guerre civile au sein de la capitale Tbilissi entre les forces gouvernementales et les milices opposantes soutenus par des détachements soviétiques, le gouvernement de Zviad Gamsakhourdia quitte la Géorgie et entre en exil le 6 janvier 1992[3]. Toutefois, la fin du conflit intérieur fait confronter le gouvernement d'Edouard Chevardnadze avec une opposition politique grandissante. Politiquement, Edouard Chevardnadze, malgré de vaines tentatives de réformes, échoue dans la consolidation de son pouvoir. Il faut attendre les derniers moments de … Dans le but d'apaiser la situation et d'empêcher les rebelles nord-caucasiens de gagner des forces, la Russie voisine engage les deux partis à faire des négociations. Elle est souvent considérée comme faisant culturellement, historiquement et politiquement parlant partie de l’Europe, tout en étant géographiquement, physiquement en Asie de l’Ouest. La Géorgie rejoint la Communauté des États indépendants en décembre 1993[67]. entfernungsrechner.net: Distance France » État de Géorgie. environ 1000 km Irak Nom de pays IQ. Plusieurs organisations criminelles opérant dans le trafic de drogue, le racket organisé et le développement de business illégal sont arrêtés par la police géorgienne, mais la corruption grimpante fait de la Géorgie l'un des pays les plus corrompus de la communauté internationale, éloignant les investisseurs étrangers et participant à l'augmentation du déficit national. Un conseil militaire dirigé par les chefs du coup d'État, Tenguiz Kitovani et Djaba Iosseliani, est établi dans le pays. Toutefois, les Abkhazes, soutenus par les Nord-Caucasiens, brisent le cessez-le-feu et attaquent bientôt Soukhoumi, qui tombe le 27 septembre 1993, mettant fin à la guerre d'Abkhazie et infligeant une défaite militaire considérable à la Géorgie d'Édouard Chevardnadze[19]. Plusieurs chefs de ce groupe se voient contraints de se réfugier à l'étranger pour éviter de possibles attentats sur leurs vies, tandis que d'autres sont assassinés après des signes évidents de division au sein de l'entité[40]. La mort de Zviad Gamsakhourdia apporte un calme soudain sur la scène politique géorgienne. Edouard Chevardnadze non seulement hérite d'une situation désastreuse dans ce domaine, mais ne prend pas d'étapes immédiates pour remédier à la situation, l'attention des politiciens géorgiens étant basés sur la guerre civile. Ces rumeurs sont toutefois dissipées après que les discussions entre Kitovani et Kobalia aboutissent en un nouvel accord entre Zougdidi et Tbilissi le 22 avril, résultant en un déploiement de troupes zviadistes en Abkhazie comme troupes de maintien de la Paix[23]. La politique de Zviad Gamsakhourdia vis-à-vis de Moscou entraîne plusieurs pays à retirer leur soutien pour la Géorgie. Plusieurs milliers de réfugiés civils ne peuvent ainsi traverser la Mingrélie et sont contraints de passer par les régions montagneuses de Svanétie et plusieurs d'entre eux meurent de fatigue, faim et froid[29]. Le 4 mai, une nouvelle vague de négociations est entreprise au Parlement après le déploiement de la police géorgienne en Mingrélie et le retrait des troupes zviadistes d'Abkhazie[25] (Kobalia maintient toutefois sa position de médiateur dans le conflit et rencontre dans ce cadre le ministre séparatiste de la Défense Sultan Soslanaliev le 6 mai[26]). Des négociations sont entamées, mais le manque de confiance entre l'ancienne et la nouvelle génération se révèle trop importante pour que les discussions continuent et celles-ci sont à leur tour achevées. Mais le problème de l'intervention russe auprès des sécessionnistes abkhazes reste un sujet de tensions entre Tbilissi et Moscou et Chevardnadze affirme durant le conflit que l'armée russe obéit à certaines forces anti-démocratiques russes s'opposant au gouvernement de Boris Eltsine[4]. Enfin, une mission de maintien de la Paix de la Communauté des États indépendants sous direction russe et composées de membres nord-ossètes, russes et géorgiens est établie, tandis que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe se porte garant de la paix régionale[14]. environ 1107 km Liban Nom de pays LB. La guerre civile est finalement achevée après trois ans de combats s'étendant de l'Ossétie du Sud à l'Abkhazie et la Mingrélie, et ce malgré le scepticisme initial de certains partisans de Gamsakhourdia sur sa mort et la défaite humiliante des forces géorgiennes face aux sécessionnistes ossètes et abkhazes. Seul la Vallée de Kodori reste sous contrôle géorgien après le conflit et une tension importante se crée dans la région, principalement à la frontière abkhazo-géorgienne[20]. Pays Voisin Turquie Nom de pays TR. Il faut attendre les derniers moments de l'entité pour qu'une monnaie nationale fasse son apparition. Les débats au sujet d'une nouvelle constitution prennent un nouveau tour à partir du début de 1995 et, à l'aide du chef d'État, l'opposition parlementaire et la majorité trouvent un terrain d'entente[56]. En effet, lors du changement de gouvernement à Tbilissi, la Géorgie dépend toujours de la zone rouble, posant d'importants problèmes à la Russie, elle-même sujette à une crise financière importante. Durant une courte période, les zviadistes bloquent les routes reliant la Géorgie occidentale à la Géorgie orientale à la suite de l'arrestation de deux activistes à Bakou pour terrorisme[23]. Ce dernier est finalement approuvé et introduit sur le marché géorgien avec succès le 2 octobre 1995[80], avec un taux de un million de coupon pour un lari. La main des anciens zviadistes est également visible derrière certains cas de trafic de drogue, comme le montrent l'arrestation de Valter Chourgaïa (chef d'une guérilla mingrélienne) et de Zaour Kobalia (dirigeant de l'administration pro-Gamsakhourdia de Zougdidi)[45] et l'alliance présumée entre l'ancien général Loti Kobalia et certaines administrations locales[46]. Zougdidi, la capitale des insurgés zviadistes, est prise sans combat par l'armée géorgienne le 6 novembre. Une guerre de tranchées se développe, notamment autour de Soukhoumi, jusqu'au 27 juillet 1993, quand un cessez-le-feu permanent est signé à Sotchi entre les Géorgiens, les Abkhazes et les Russes, d'après lequel les forces géorgiennes doivent évacuer leur équipement militaire de Soukhoumi. Aux alentours de État de Géorgie se trouvent des pays tels que Arménie, Azerbaïdjan & Turquie. Les autorités géorgiennes décident alors de matérialiser leur plan de faire une monnaie géorgienne définitive, entraînant de vives débats dans les organes législatifs géorgiens. À la suite de ces victoires, Gamsakhourdia proclame qu'un processus de restauration du « gouvernement légitime » est entamé et parvient à renforcer ses partisans en faisant échouer les tentatives de médiations de Aslan Abachidze[29]. Établie lors de l'arrivée au pouvoir d'Edouard Chevardnadze, cette entité remplace l'éphémère Conseil militaire de Géorgie créé après le coup d'État contre Zviad Gamsakhourdia de janvier 1992 et est légitimé en octobre 1992 à la suite d'élections nationales confirmant Chevardnadze comme chef d'État. Au mois de juin, après de vaines tentatives de négociations, les troupes géorgiennes font une nouvelle offensive sur Tskhinvali, la capitale des indépendantistes. Présentation du pays. Outre les guerres en Ossétie du Sud et en Abkhazie, le gouvernement d'Edouard Chevardnadze doit se confronter à un autre ennemi en la personne de Zviad Gamsakhourdia, l'ancien président géorgien en exil entre l'Arménie, la Tchétchénie et la Géorgie occidentale. Zviad Gamsakhourdia lutte à la fois pour renverser le régime de Chevardnadze, qu'il qualifie de junte militaire, et pour établir une « république de Mingrélie-Abkhazie » indépendante[4]. Lors de la première séance du nouvel organe législatif, Chevardnadze reçoit le titre de chef d'État et est donc confirmé comme dirigeant du pays. Edouard Chevardnadze est également à l'origine des premières négociations pour l'entrée de la Géorgie dans l'OTAN[62]. Le conseil militaire, surnommé « junte » par ses opposants, tente par ailleurs d'opérer à d'importants changements en restaurant l'ancienne constitution de la République démocratique de Géorgie en février 1992[4]. Toutefois, ce régime (remplaçant un gouvernement légitimement élu par le peuple) n'est pas reconnu par la communauté internationale et ne parvient pas non plus à restaurer l'ordre dans le pays. Un Jour de Réconciliation national est célébré à Koutaïssi dans le but d'achever les confrontations intestines, mais celui-ci ne résulte pas en un changement important de la situation[6]. Ce dernier cause notamment une crise énergétique à travers la Géorgie et des coupures d'électricité et d'eau se produisent régulièrement même à Tbilissi[49]. Le numéro de téléphone +99555554807 provient de État de Géorgie (selon l'indicatif international +995). L'État de Géorgie est alors dissous et est remplacé par la Géorgie[59], dont le système politique demeure inchangé jusque aujourd'hui. L'un des principaux incidents de cette période se déroule à Tbilissi le 24 juin 1992 quand un groupe armé de « zviadistes » prennent éphémèrement contrôle de la tour de télévision et de radio national et fait appel à la population à se révolter contre la « junte militaire » ; les troupes gouvernementales parviennent à reprendre le dessus sur la milice et les protestataires sont mis en prison[10]. Dictionary of Georgian National Biography, Paragraphe 3, Article 1 de la Constitution de Géorgie. La situation reste néanmoins tendue à travers le pays. Des traités de coopération sont signés avec plusieurs pays occidentaux, dont la France[68]. Au fil de son histoire de quatre ans, les conflits intérieurs se succèdent, résultant en une défaite humiliante de la Géorgie face aux séparatistes d'Abkhazie en septembre 1993 et en une dévastation de la Géorgie occidentale après une courte guerre pour le pouvoir contre l'ancien président Zviad Gamsakhourdia. GEO Alpha-3. Correspondant à une sombre période de l'histoire de la Géorgie, l'État apparaît dans un contexte d'instabilité politique et de conflit ethnique sanglant en Ossétie du Sud. Cette monnaie provisoire, similaire à celle utilisée en Ukraine et en Lettonie, circule en Géorgie officiellement, le rouble restant la monnaie favorite des Géorgiens pendant encore longtemps, mais est victime d'une inflation grandissante de plus en plus vite. Le nom de pays à deux lettres de État de Géorgie est GE, le nom de pays à trois lettres est GEO. Alternativement, dans la plupart des pays (à quelques exceptions près, par exemple les États-Unis, le Canada, l'Australie et la Russie), 00 peut être utilisé pour lancer un appel à l'étranger. La Svanétie et la vallée de Kodori (surnommée la « Svanétie abkhaze ») sont deux régions montagneuses du nord-ouest de la Géorgie. Une zone de conflit est définie avec pour centre Tskhinvali, tandis que la région correspondant à l'ancien oblast autonome d'Ossétie du Sud est divisé en régions contrôlés par les Ossètes et territoires restant sous contrôle de Tbilissi. Une centaine de morts est à déplorés dès la fin du mois d'août[4]. Or, le déficit continue d'augmenter au fil du temps, principalement en raison du bas taux d'impôts[Notes 5] et des hautes dépenses gouvernementales dans certains domaines, comme le militaire, mettant la Géorgie de plus en plus en dette auprès du FMI. Le + initie un appel international à l'étranger, suivi du code du pays (ici 995 pour la État de Géorgie). En effet, l'intervention militaire en Mingrélie et la dévastation de la région par les milices pro-gouvernementales permettent à des groupes de crimes organisés de prendre contrôle des administrations locales en s'alliant avec les chefs de districts[42]. Le 24 juin, il signe à Sotchi un accord de paix garantissant un cessez-le-feu permanent avec les séparatistes sud-ossètes. C'est d'ailleurs dans cette dernière région que les « zviadistes » prennent en otage le ministre de l'Intérieur en août 1992 menant la Garde nationale de Tbilissi d'intervenir dans la région militairement pour la première fois. Une guerre menant à la mort de plusieurs centaines de personnes se déroule aux environs de Tskhinvali et pas même le coup d'État de Tbilissi de 1992 ne change la situation. Ainsi, alors que certains critiquent vivement la politique économique de Chevardnadze, d'autres l'accusent de ne pas engager une politique assez proche avec la Russie ou l'Occident ; mais ceux réclamant la démission du chef d'État restent rares et ne reçoivent presque aucun soutien populaire. Les tensions se renouvellent partiellement sous la présidence de Zviad Gamsakhourdia, sans pour autant virer au conflit militaire, probablement en raison des compromis engagés par Tbilissi et de la popularité de Gamsakhourdia en Abkhazie. En effet, depuis novembre 1992, le pays est dépourvu de constitution et la principale loi de la Géorgie est le Décret sur le Pouvoir de l'État[54]. Au total, le conflit militaire abkhaze résulte en la mort de 6 220 soldats (dont 4 000 Géorgiens) et entre 13 000 et 20 000 civils géorgiens, contre 1 820 Abkazes. L'état d'urgence demeure en Géorgie jusqu'au 24 février 1994[39], tandis que la première partie de cette nouvelle année voit la diminution du pouvoir du Mkhedrioni, l'influente milice de l'ancien président du Conseil de Sécurité nationale Djaba Iosseliani instaurant un régime de peur à travers la Géorgie. La plus importante de ces protestations est celle du 9 avril, réunissant entre six et huit mille protestataires[24]. Les domaines de premier niveau se terminent par .ge, par exemple www.mon-domaine.ge.ge. L'économie de la Géorgie est dans un état de crise profonde depuis l'indépendance du pays, notamment en raison de l'instabilité politique régionale, l'absence de programme de réformes économiques et les relations tendues et parfois chaotiques entre Tbilissi et la Russie et les autres États post-soviétiques, dont dépend grandement l'économie géorgienne[70]. La police se retrouve sans moyens contre de telles forces et participe même occasionnellement à des alliances avec les mafias locales. Dans le but de combattre l'inflation et le déficit, le gouvernement prend parfois de drastiques mesures, tel qu'obliger toute compagnie travaillant en Géorgie à donner 20 % de leur capital au gouvernement, mais celles-ci n'ont que rarement de marquantes conséquences. Le conseil d'État publie alors un manifeste appelant à la population à un accord national et une réconciliation, mais continue toutefois à persécuter juridiquement les partisans de Gamsakhourdia[6]. Le président parvient toutefois à trouver une occasion pour se débarrasser de ce personnage lorsque Kitovani, accompagné de quelque 700 fidèles, part en direction de l'Abkhazie pour y mener une guérilla : la police géorgienne intercepte Tenguiz Kitovani, qui est mis en prison[52] pour huit ans[Notes 2]. Le bloc électoral « Paix » remporte les élections en recueillant 29 sièges sur 47, contre 18 pour le bloc « 11 octobre ». Caucasus Institute for Peace Democracy and Development, Union des républiques socialistes soviétiques, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, Confédération des Peuples des Montagnes du Nord-Caucase, Ministère des Affaires étrangères de Géorgie, GEORGIA GATHERS TROOPS TO STOP REBEL ADVANCES, Shevardnadze Dealt a Major Blow as Georgian Rebels Seize Key Town, GEORGIAN GOVERNMENT FORCES CLAIM ADVANCES IN WEST, Georgia replaces ruble with its own coupons, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=État_de_Géorgie_(pays)&oldid=172964758, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Vakhtang Gogadze est nommé président du Parlement et Tenguiz Sigoua est confirmé dans sa fonction de premier ministre[11]. environ 897 km Syrie Nom de pays SY. En effet, plusieurs généraux se trouvent déshonorer par un tel accord, comme le commandant du front de Soukhoumi Gueno Adamia et le bataillon Samourzakano opérant dans le district de Gali, et rejoignent les forces zviadistes[27]. Parallèlement, des peurs s'installent dans les cercles gouvernant la Géorgie après les désirs d'indépendance politique du ministre de la Défense Tenguiz Kitovani, qui entretient des contacts avec des généraux du KGB, des officiels du ministère russe de la Défense et même Kobalia, entraînant certains à craindre une conspiration de Kitovani contre Edouard Chevardnadze[22]. Poti tombe aux mains de Loti Kobalia le 2 octobre suivant. Grâce à ces renforts, Loti Kobalia engage le combat et prend le 28 août les villes de Senaki, Khobi et Abacha[28], contrôlant ainsi presque toute la Mingrélie et isolant Poti, principale ville côtière du pays. Nom de pays État de Géorgie Code pays selon la norme ISO (ISO-3166) ISO 3166-1. Le pays peut finalement se concentrer sur l'augmentation du pouvoir central et Edouard Chevardnadze décide de rester au pouvoir, alors qu'il a déjà tenté de démissionner sans succès en septembre 1993[38]. Tenguiz Kitovani se servira que quatre ans de sa peine et sera libéré en mai 1999 à la suite d'un pardon de Chevardnadze. La monnaie nationale pose également un problème aux autorités géorgiennes durant l'existence de l'État de Géorgie. Les actes terroristes se multiplient à travers la Géorgie, tandis que Loti Kobalia organise une parade militaire à Zougdidi et promet à ses fidèles la restauration du gouvernement de Zviad Gamsakhourdia pour la fête d'indépendance du 26 mai[24]. C'est probablement dans ce dernier cadre qu'il apporte en premier lieu son soutien aux séparatistes abkhazes depuis son refuge en Tchétchénie[16]. L'administration comprend bientôt que le gouvernement de l'État de Géorgie se doit de changer. L'armée russe débarque dans la région le 28 octobre et les zviadistes se retrouvent avec seulement les districts de Zougdidi, Tsalendjikha et Tchkhorotskou comme bastion[37]. Appel inconnu ou manqué de l'État de Géorgie? Le président américain, Le premier ambassadeur américain arrive à Tbilissi en septembre 1992, tandis que l'ambassade géorgienne à Washington ouvre en août 1993 (, L'impôt sur le revenu n'est guère plus que 4,5 % en. Cette non-activité du gouvernement, auquel s'ajoute une corruption grimpante au sein de l'administration dirigeante, affaiblie les tentatives de diriger le pays vers le capitalisme et à la fin de 1992, seule la moitié des propriétés passent des mains de l'État à des entités privées (majoritairement dans le monde agricole)[71]. Sous le mandat de l'État de Géorgie, la corruption se développe, la criminalité augmente, le pays souffre d'une profonde crise énergétique et l'état de l'économie est désastreux, la dette et l'inflation atteignant des taux records. Le + initie un appel international à l'étranger, suivi du code du pays (ici 995 pour la État de Géorgie). Celle-ci est déjà le théâtre de tensions interethniques entre Géorgiens et Abkhazes depuis les années 1980 et une première déclaration (inconstitutionnelle) de souveraineté de la république autonome est adoptée par les dirigeants locaux en août 1990[15]. L'administration d'Edouard Chevardnadze, voyant qu'il est nécessaire de légitimer le gouvernement, décide d'organiser des élections nationales. La Géorgie a déclaré son indépendance vis-à-vis de l'Union des républiques socialistes soviétiques le 9 avril 1991 sous le mandat de l'ancien dissident Zviad Gamsakhourdia, élu populairement comme premier président de la République le 26 mai suivant[1]. Edouard Chevardnadze tente également de se rapprocher de l'Occident pour développer l'économie géorgienne, mais aussi en quête d'alliés plus fiables que la Russie voisine. Pays Voisin Arménie Nom de pays AM. De 1872 à 2002, pendant 130 ans, les électeurs de l'État de Géorgie n'ont élu que des gouverneurs démocrates et des majorités démocrates à l'assemblée de Géorgie. Le peuple vote aussi pour choisir le président du Parlement et 95,9 % votent pour l'unique candidat en liste, Edouard Chevardnadze. Edouard Chevardnadze arrive par avion à Tbilissi le 7 mars 1992, jour dont il se souviendra plus tard comme le début de sa nouvelle carrière en tant que leader géorgien[5]. Le 11 octobre 1992, 74,34 % de la population, y compris la majorité des habitants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, prend part au scrutin pour élire les députés au futur parlement. D'après celui-ci, l'armée russe reste sur le territoire géorgien jusqu'en 1995, tandis que la défense des frontières turco-géorgiennes est laissé à des troupes russo-géorgiennes jusqu'en 1994[65]. Tbilissi se retrouve impuissante contre ce nouveau problème et certaines régions géorgiennes, principalement aux frontières de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, deviennent des bastions forts du trafic de drogue et de crimes impunis. Les seigneurs de guerre prennent possession de la Svanétie et de la vallée de Kodori (dernière province abkhaze restant sous contrôle géorgien), empêchant Tbilissi d'y assurer son pouvoir effectif[Notes 1]. Déjà en décembre 1993, Edouard Chevardnadze forme une commission parlementaire sur la rédaction d'une constitution[55], mais celle-ci se heurte à des conflits politiques au sein du Parlement et ne parvient pas à trouver une solution rapidement. Celle-ci est composée notamment d'anciens membres de l'administration du chef d'État, tel que l'ancien Premier ministre Tenguiz Sigoua. Le chômage augmente également pour atteindre les 5 % en 1993[73] et 7,1 % en 1994[74]. Le chef des sécessionnistes, Vladislav Ardzinba, s'allie avec certains groupes nord-caucasiens, telle que la Confédération des Peuples des Montagnes du Nord-Caucase, et reçoit même un soutien relatif de Zviad Gamsakhourdia[16]. Mais le coup d'État de janvier 1992 change la situation et l'échec des nouvelles autorités géorgiennes à définir précisément l'autonomie accordée aux Abkhazes entraîne l'organe législatif local à restaurer la constitution abkhaze de 1925 faisant des relations abkhazo-géorgiennes une union confédérale[16]. Cette prise stratégique permet aux forces anti-gouvernementales d'affaiblir considérablement l'économie géorgienne et de se renforcer en prenant contrôle des équipements militaires géorgiens mis en place dans la région après le cessez-le-feu abkhazo-géorgien du mois d'août[32]. Le 10 mars suivant, il parvient à abolir le conseil militaire en place et le transforme en un « conseil d'État » composés d'anciens opposants anti-Gamsakhourdia, d'éminents scientifiques et professeurs et de représentants des minorités ethniques[6], le pays prenant donc le nom d'« État de Géorgie ». Le chef d'État déclare alors que l'établissement de relations proches avec de tels pays est le début du rétablissement du rôle historique de la Géorgie en tant que médiateur entre le nord et le sud, l'ouest et l'est, la Mer Noire et le Golfe Persique[69]. Les divisions au sein du gouvernement refont bientôt surface avec la démission du ministre de la Défense Guiorgui Karkarachvili, qui s'oppose à une alliance militaire avec la Russie poussée par d'autres personnalités proches d'Edouard Chevardnadze.
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