qu’une victoire en Coupe d’Europe. Il faut aussi souligner le mérite de nos adversaires. Héros de la demi-finale retour à Eindhoven, le gardien a raccroché les crampons en 1981 et réussi sa reconversion, occupant la présidence du Partizan de Belgrade de 1989 à 2006 puis celle du Comité olympique de Serbie jusqu'en 2009. PIERRE RÉPELLINI (65 ANS) Le drapeau de l'Écosse a changé de couleur, c'est toute l'Europe qui était verte. "Une heure, une minute suffit pour que le destin agisse et change les défaites en victoires." Un coup dur pour les Néerlandais, mais, aujourd’hui encore, Ivan Curkovic jure ne pas l’avoir fait exprès. 2-0, ce n’était finalement pas si mal, on savait qu’on aurait rien à perdre au retour. Parti en 1983 après l’affaire de la caisse noire, il a de nouveau entrainé l’ASSE de 1987 à 1990 puis lors de la saison 1997-1998 avec Pierre Répellini. Pourtant, la légende est en marche. Cinq minutes après le retour de Christian Lopez dans les pieds de Karl-Heinz Rummenigge, seul devant Ivan Curkovic, Gerd Müller pousse Osvaldo Piazza à la faute. Au-delà de la double confrontation face au Sporting Portugal (2-0, 1-1), autre vainqueur de la Coupe des coupes (1964), le tournant intervient en 8e de finale. Les derniers mois de cette saison 1981-1982 sont pénibles pour un effectif pollué par des querelles, dont celle entre Michel Platini, justement, et Jean-François Larios. En six participations à la Coupe d’Europe des clubs champions, ils n’ont passé le premier tour qu’à deux reprises… La belle remontée de 1969 face au Bayern Munich (0-2, 3-0), vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe deux ans avant, est restée sans lendemain. Seul Jean-Michel Larqué, que des officiels viennent solliciter, ressort pour se soumettre au protocole. Une carrière qu’il a bouclée au quotidien « La Montagne », à Moulins. Âge moyen des joueurs en début de compétition : 25,5 ans. Aujourd’hui, ce serait Et quand, en plus, la rencontre en question voit des Français renverser des montagnes… Tous les ingrédients sont réunis pour séduire l'Hexagone entier voire même au-delà. France, ce qui allait nous permettre de rejouer Un sacré test : les Ecossais survolent leur championnat et ont, comme le Bayern Munich ou le Sporting Portugal, remporté la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe (1969). Perclus de crampes, Dominique Rocheteau a demandé à sortir un peu plus tôt ? en 1933, Philippe Gastal considère 1950 comme « la date qui est peut-être la Parti de l’ASSE en 1981, il a ensuite joué deux saisons à Montpellier avant d’embrasser une carrière d’entraîneur qui l’a mené aux quatre coins de France : Toulouse, Lille, Saint-Etienne, Sochaux, Lyon (club auquel il offrit son premier titre de champion de France), Auxerre. » Et c’est ainsi que, le 12 mai 1976 à Glasgow, l’AS Saint-Etienne aligne neuf joueurs formés au club et repérés dans toute la France. "L’anecdote, c’est que la veille, on fait un entraînement et Christian refait le même centre et je réalise une tête similaire. Dominique Rocheteau en profite pour signer ses débuts continentaux. Tous les stades n'avaient pas encore adopté des poteaux ronds. Roger Rocher, qui passera pour la peine par la case prison avant d'être gracié par François Mitterrand, démissionne en mai et s’en prend violemment à Pierre Garonnaire. J’avais vraiment espoir de la gagner. C’est une grande déception et la fédération est un peu fautive. Alors, qui c'est les plus forts ? Création et réalisation : Franck Talluto, David Leonor, Nicolas Gautier Les Verts réussissent certes quelques cartons, comme à Hambourg (0-5) ou face au PSV Eindhoven, encore (6-0). Après 1978, le défenseur a passé deux saisons à Nancy et une à Blois. Honorer les défaits, c'est aussi un sport très français. A quelques heures du coup d’envoi, la neige tombe en abondance. et a retrouvé un temps l'ASSE, en 2004, notamment pour être son œil en Amérique du Sud. Nous étions plusieurs à arriver en fin de contrat et l’ASSE n’a pas fait les efforts pour tous nous garder, pensant peut-être qu’on allait rester parce qu’on jouait dans la meilleure équipe française. Tous propos recueillis par Franck Talluto (sauf mention) En raison des conditions climatiques, le match aller est délocalisé à Simferopol, en Crimée. s’en prend violemment à Pierre Garonnaire. Les Écossais ne voulaient pas que les Allemands remportent le titre", avoue le compère d'Osvaldo Piazza en charnière centrale. Si Ray Kennedy trompe Ivan Curkovic, les Français restent qualifiés au bénéfice du but inscrit à l’extérieur. « Quelques conflits ont miné le vestiaire, nous confiait Gérard Janvion en 2009. Parti au Saint-Germain en 1978, il a terminé sa carrière de joueur au FC Sète, dont il est devenu l’entraîneur. PATRICK REVELLI (64 ans) Dans un système et une organisation influencée par le modèle hollandais, la recette porte ses fruits. C’est sans compter sur l’Olympique de Marseille de l’ambitieux président Leclerc, qui veut s’emparer du trône et décide pour cela de débaucher des éléments clés de son rival. Là encore, des Stéphanois pestent, arguant que les Allemands ont joué avant le coup de sifflet de l’arbitre, tandis que leur dernier rempart plaçait son mur…. Glascow 1976. le rapport performances/possibilités financières de l’équipe actuelle Â», signale Jean-Michel Larqué. des ballons plus difficiles... mais ce n’était pas une demi-finale européenne. Âge moyen des joueurs en début de compétition : 25,5 ans. « Jean Snella Celui-ci hésite avant d’accepter de diriger l’équipe première, convaincu notamment par son ami et ancien coéquipier Pierre Garonnaire, qu’il sollicite à son tour. Les Français quittent la pelouse malheureux et en pleurs, à l’image de Jacques Santini. Pour moi, elle est plus importante Oubliez tout ce que vous avez fait, mais pas tout ce que vous avez appris. Les Verts sont passés à côté de leur rêve. Il ne faut pas chercher d'excuses", ajoute Christian Lopez. Mais la préparation pour cette finale est loin d'être idéale. Comme face à Split, l’ASSE vient de boucler un incroyable scénario (3-0). Cet article traite de l'année 1976 de l'Équipe de France de football. A l’occasion du 40e anniversaire de la défaite de Saint-Etienne en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions le 12 mai 1976 à Glasgow, retour sur l’épopée des Verts. réussi est resté dans les yeux des spectateurs et téléspectateurs. Si, depuis, des auteurs se •tv. Et défraie à nouveau la chronique en 2000 avec l’affaire des faux passeports. Remplaçant lors de l’épopée, il fut l’un des premiers à s’en aller. On a réussi à notre tour car on nous a appris A défaut de remporter le trophée, ils ont gagné à jamais le cœur des Français. Elle aurait peut-être pu nous protéger en ne nous faisant pas disputer ce match si près de la finale contre une équipe dont on savait qu’elle avait l’habitude de jouer dur. Qu’importe, il faut courir après le score. l’ASSE est toujours là, retient Ivan Curkovic. Je ne suis pas allé chercher ma médaille moi-même, reconnaît Patrick Revelli. Les Gardiens. Ils ont tout gagné ce soir-là, ou presque... Les hommes de Robert Herbin, l'illustre entraîneur décédé le 27 avril dernier, s’apprêtent à faire face au grand Bayern de Munich. ». Une thèse que l’historien de l’ASSE et conservateur du musée des Verts développe : « A l’époque, le club est Installés dans le ventre mou du classement, les Gardois font preuve d’un engagement physique dont les Vert paient le prix fort : deux titulaires indiscutables, le latéral Gérard Farison et le milieu Christian Synaeghel, doivent faire une croix sur la finale. quelque chose... note-t-il. En revanche, le club n’a pas évolué avec nous. Il œuvre aujourd’hui auprès de la Ligue de football Midi-Pyrénées. Avant leurs retrouvailles, les Britanniques promettent l’enfer aux Stéphanois : huit ans plus tôt, le voisin et rival du Celtic a montré la voie en étrillant (4-0) les Frenchies après s’être inclinés 2-0 à l’aller. Désormais, il aide des demandeurs d'emploi à trouver du travail. Il va donc falloir préserver ce petit but d’avance deux semaines plus tard, au Philippstadion, avec le soutien de 3 000 supporters verts. Il est possible que la stabilité qui avait fait notre force au départ ait touché ses limites. Une défaite au goût amer mais qui laisse place, paradoxalement, à une autre victoire. Le club et les agences de voyage croulent sous les demandes… Tout le monde tient à être à Glasgow pour voir les Verts soulever la première Coupe d’Europe française. Bien que bandé à la cuisse, l’ailier affole l’arrière-garde allemande. « Autant nous avions fait des matches de qualité auparavant, autant ce soir-là on a été malheureux et pas très bons Â», constate Jean-Michel Larqué avec le recul. Dans leurs comptes rendus, certains journalistes évoquent un coup franc généreux quand d’autres mentionnent une faute logique. Ne manque que la locomotive pour lancer définitivement l’ASSE sur les bons rails. Nous jouons alors la 34e minute et ce n'est que partie remise avec les montants. Les joueurs utilisés sur la saison 1980-1981. Chronologie Saison précédente Saison suivante modifier Cette page présente la saison 1974-1975 de l'AS Saint-Étienne . Le match aller tourne pourtant au cauchemar. Dès que j’ai été taclé, j’ai senti une douleur vive. Palmarès de l'ASSE en Compétitions Nationales, Palmarès de l'ASSE en Compétitions Internationales, Séries de matchs toute compétition confondue sur tout terrain, Séries de matchs toute compétition confondue à Geoffroy Guichard, Séries de matchs toute compétition confondue à l'extérieur, Séries de matchs en Ligue 1 sur tout terrain, Séries de matchs en Ligue 1 à Geoffroy Guichard, Séries de matchs en Ligue 1 à l'extérieur. Cependant, les poteaux étaient carrés à Glasgow. retenir les bons, comme l’amitié qui nous unit. prolongation (5-1). "Osvaldo ne fait pas faute sur l'action", peste encore le libéro. La qualité de l’effectif, reconduit à l’identique, l’expérience accumulée et les structures du club sont autant d’arguments en leur faveur. » Après avoir failli imploser, l’AS Saint-Etienne se met à faire le yo-yo. C'était incroyable, un moment extraordinaire", s'interroge toujours l'ancien capitaine des Bleus. Si pour certains Stéphanois, cette spécificité change tout, l'ancien sélectionneur des Bleus innocente les montants. Sous sa présidence, l’innovation est multiple : déplacements en avion plutôt qu’en train pour une meilleure récupération des joueurs, création d’une véritable structure médicale, ouverture d’un centre de formation dès 1968 ou encore développement du merchandising jusqu’à l’ouverture d’une première boutique en 1977. sont posé la question, sur le moment, Jean-Michel Larqué et les siens n’ont pas le temps de disserter sur le sujet. Chaque geste De quoi ouvrir une nouvelle ère, alors que l’ombre des anciens Verts a longtemps plané sur Geoffroy-Guichard, certains ayant même occupé des fonctions à l’intérieur du club (Robert Herbin est revenu entraîner à deux reprises, responsabilité qu’ont tour à tour exercé Christian Sarramagna, Jacques Santini, Dominique Bathenay et Pierre Répellini). Si sa cage demeure inviolée à l’issue des 90 minutes, les Verts joueront la finale de la Coupe d’Europe ! En attente d’un nouveau défi. Et c’est avec 45 minutes de retard qu’ils rejoignent le président Giscard d’Estaing. La rentrée de l'"Ange Vert" en fin de rencontre ne changera rien, le Bayern Munich est sacré pour la troisième fois de suite en C1. Une formation redoutable, qui vient de prendre le dessus sur l’Ajax Amsterdam au niveau national. La zizanie qui règne atteint son paroxysme quand l’un des proches de Robert Herbin, Me André Buffard, fait fuiter des informations qui précipitent l’ASSE dans la rubrique faits divers : le 1er avril 1982, Loire Matin publie les premières révélations de ce qui deviendra l’affaire dite de la caisse noire. Les coéquipiers du capitaine Jean-Michel Larqué réalisent un début de rencontre prometteur. « La meilleure équipe du monde Â», estiment-ils encore quarante ans après. Quant au joyau, Dominique Rocheteau, c'est sur le banc qu'il débutera la rencontre en raison d'une douleur à la cuisse survenue en demi-finale contre le PSV Eindhoven. L’arbitre refuse finalement le but de Gerd Müller pour une position de hors-jeu. Car, entre leurs deux échecs, les Bavarois ont eux aussi eu l’opportunité de débloquer le tableau d’affichage : Ivan Curkovic détourne le tir puissant de Karl-Heinz Rummenigge, mais le ballon roule sur sa ligne et le gardien doit intervenir une deuxième fois en catastrophe avant que Christian Lopez ne devance Gerd Müller pour dégager en corner. Le meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE (175 réalisations) a quitté le club en 1978, stoppant sa carrière cinq ans plus tard à Châteauroux. Devenu entraîneur, principalement au Red Star et à l’ASSE, il officie actuellement en tant que vice-président délégué et directeur général de l’Unecatef (Union nationale des entraîneurs et cadres techniques professionnels du football). Entraîneur au niveau amateur, il a occupé quelques fonctions dans le monde professionnel, notamment comme recruteur pour Lilles et Nantes. ESAD DUGALIC Sa reconversion l'a ramené dans la Loire et le réseau de bijouteries appartenant à sa belle famille. Bien que poussés vers la sortie (0-0, 2-0) aux portes de la finale, à laquelle ils assistent depuis les tribunes du Parc des Princes, il y a de quoi se réjouir. Il a ensuite entrepris un parcours d’entraîneur à la tête de clubs comme l’ASSE, le FC Martigues, le CS Sedan-Ardennes, l’Aviron Bayonnais, le FC Sète ou la Berrichonne de Châteauroux et la sélection nationale du Mali à deux reprises. Outre la qualité du Dynamo Kiev, l’ASSE doit composer avec les aléas. Gérard Farison, qui vit aujourd’hui à Saint-Raphaël, impute cette performance à la stabilité de l’effectif. Les Gardiens. En début d'année, son nom a été cité comme candidat possible à la présidence de l'UEFA. Or, on voulait récolter les fruits de notre travail… Me concernant, signer au PSG n’était pas uniquement un choix financier, mais aussi une réelle motivation de jouer dans cette ville, de découvrir autre chose après tant d’années. Cette soirée du 12 mai 1976 s’achève de la pire des façons pour les footballeurs de l’AS Saint-Etienne. Surtout, l’ASSE a enfin remporté un trophée, une Coupe de la Ligue, en 2013. Christian Synaeghel et Gérard Farison se font "découper", et seront forfaits pour la finale. Dominique Bathenay déboule côté droit, repique dans l’axe pour se mettre sur son pied gauche et inscrire le but du break (2-0). Non qualifiée pour l'Euro 1976, l'équipe de France de football entre dans une nouvelle ère: nommé en novembre de l'année précédente au poste de sélectionneur national en remplacement du roumain Stefan Kovacs, Michel Hidalgo dirige sa première sélection à l'occasion du match contre la Tchécoslovaquie. Le rôle de la télévision a également son importance. Il a écumé les bancs de touche, notamment en Amérique du Sud (Olimpia, Universitario, Independiente, Huracan, etc.) Les supporters stéphanois et français sont venus en nombre pour cette finale de C1. « Affronter cette équipe correcte, mais pas de renommée internationale nous a permis de prendre confiance Â», reconnaît Gérard Farison. « Je n’oublierai jamais... témoigne le premier. « Cette équipe n’avait plus faim Â», avance quant à lui Michel Platini dans l’ouvrage La légende des Verts par ceux qui l’ont écrite. Comprendre les succès stéphanois des années 70 exige de remonter le temps. Ils craquent finalement à sept minutes de la fin du temps réglementaire : servi en profondeur, David Fairclough résiste à Christian Lopez et envoie son équipe en demi-finale. Leur adversaire en demi ? plus importante dans l’histoire du club Â». Saint-Etienne Saint-Étienne : le onze de légende de Robert Herbin ... comme lors de la demi-finale retour de C1 1976 face à Eindhoven (0-0). Les festivités se prolongent le lendemain à Geoffroy-Guichard, avec un tour d’honneur après le discours de Roger Rocher, mais il faut déjà se replonger dans le quotidien. Il s'est par la suite installé à Fréjus, y occupant les rôles d'entraîneur-joueur puis d'éducateur sportif pour le compte de la mairie. 25 000 à 30 000 Français sont attendus. Cette devise s'applique à l'effectif de l'ASSE, celle d'une équipe bâtie sur le collectif et l'esprit de camaraderie. Le club a bouclé les trois derniers championnats dans le top 5 avec à chaque fois une qualification européenne. Malgré les quelque 45 000 spectateurs massés à Ibrox Park, les joueurs de Robert Herbin confirment leurs progrès et font preuve d’une belle maturité en l’emportant 2-1. Les vaincus seront reçus par le chef de l'État Valéry Giscard d'Estaing. Le Bayern Munich a mal voyagé dans cette campagne européenne avec seulement une victoire loin de ses bases face au modeste club luxembourgeois l'AS La Jeunesse d'Esch en seizièmes de finale et Saint-Étienne le sait. RC Lens - AS Saint-Étienne Samedi 3 octobre 2020, AS Saint-Étienne - Stade rennais FC Samedi 26 septembre 2020 (0 - 3), Troyes AF - AS Saint-Étienne Dimanche 1 février 1976 (2 - 0) Stade Robert-Diochon, Coupe de France - 32ème de finale - 1975-1976, Prochain match contre le RC Lens le Samedi 3 octobre 2020 à 17h, Victoire des féminines en Division 2 contre l'ASPTT Albi (0 - 3), Défaite de la réserve en National 3 contre le SC Lyon (3 - 2), Défaite des verts en Ligue 1 contre le Stade rennais FC (0 - 3), Départ en prêt de Assane Dioussé (MKE Ankaragücü), Départ de Yann M'Vila (Olympiakos Le Pirée). A l’aller, Jean-Michel Larqué s’illustre une fois de plus sur coup franc. C’est lui qui inscrit le troisième but, après un numéro de soliste réussi par Patrick Revelli sur l’aile droite. « Il fallait bien répondre , modifié le Un gardien ainsi qu’un un défenseur central de qualité et expérimentés. Deux succès sans gros souci (0-2 et 3-1) favorisent une entrée en matière réussie. Les joueurs de l'AS Saint-Étienne. Nous étions tellement abattus qu’on est pratiquement tous rentrés Le quotidien espagnol Marca écrit, quant à lui, "Ce n'est pas le meilleur qui a gagné". Il veut des grands joueurs pour retrouver les sommets et atteindre le but suprême : gagner enfin la Coupe d’Europe. Nous avons été surpris par les premières séances, il y avait beaucoup d’intensité par rapport à celles d’Albert Batteux. Sa dernière expérience, sélectionneur des Emirats Arabes Unis, s'est achevée en 2009. OSVALDO PIAZZA (68 ans) capital sympathie dont jouit encore l’ASSE. ». Tout le monde se déplaçait à Geoffroy-Guichard pour nous voir jouer". Il fallait préserver notre but d’avance acquis à l’aller face à un adversaire » A l’été 1978, une page se tourne avec les départs de Dominique Bathenay, Hervé et Patrick Revelli, Alain Merchadier ou encore Christian Synaeghel. Il est actuellement éducateur au club de L’Etrat-La Tour. CHRISTIAN SARRAMAGNA (64 ANS) Entre ces progrès dans la préparation athlétique et le fait d’être encadrés par des joueurs extraordinaires, on ne pouvait que progresser. "Nous avons fait un bon match dans l'ensemble mais pas un super match. Ce ne sera pas celui du Bayern, qui a tenté de faire délocaliser la rencontre à Berne ou à Rome. Orphelins de leur capitaine, Georges Bereta, transféré contre son gré à l’Olympique de Marseille, les Verts se débarrassent non sans peine des Polonais de Ruch Chorzow (2-3, 2-0) en quarts de finale. Le club bavarois peut également compter sur la nouvelle pépite du football allemand, Karl-Heinz Rummenigge. Si les scores ne sont pas flamboyants (même scénario face au CSKA Sofia et contre le PSV Eindhoven : 1-0 à domicile, 0-0 à l’extérieur), le résultat est là avec un nouveau quart de finale continental. progresse en particulier dans le recrutement des jeunes, rembobine Philippe Gastal. Cela me rappelle de mauvais souvenirs alors que je préfère Le retour au vestiaire est difficile. "Gerd Müller reçoit le ballon, l'Argentin est au marquage. Ivan CURKOVIC 76 ans 1 match; Les Défenseurs. Texte : Franck Talluto ROBERT HERBIN (76 ans) « Cela » Ses troupes démarrent en douceur face au KB Copenhague. Photos : PanoramiC   Les joueurs, qui avaient prévu de fêter leur qualification, s’en vont profondément marqués par ce qu’ils viennent de vivre. ». Oubliant presque les deux Coupes du monde qu’il a disputées avec les Bleus en 1978 et 1982, durant laquelle il avait participé au mythique France-Allemagne de Séville. Pierre Repellini (arrière gauche), Jacques Santini (milieu de terrain) et Christian Sarramagna (ailier gauche) se retrouvent donc titulaires au coup d'envoi de la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, qui restera dans la légende. Évidemment, c'est les Verts ! Point d’orgue des prestations stéphanoises sur la scène continentale, la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions disputée face au Bayern Munich le 12 mai 1976 à Glasgow. L'année prochaine, nous la remporterons ! Si ces centres ne trouvent pas preneur en début de match, ils vont révéler leur secret de fabrication par la suite : le centre brossé sans déborder son adversaire. « Comprendre comment, trente ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une poignée de footballeurs sont devenus des héros nationaux exige de se replonger dans le contexte de l’époque. ». "On avait une envie de revanche. En revanche, cela a profondément fait mal au club. Toujours est-il qu’elles ne sacrifient pas aux traditionnelles photos d’avant match.

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